It’s a wonderful world
Un film de Val Guest
avec Catherine Deneuve, Nemo Schiffman…
Comme j’ai été fière d’avoir décroché mon premier rôle en vedette. La production m’a demandé : « Vous chantez ? Vous dansez ? » Avec culot, j’ai dit « Mais oui, bien sûr ! » ce qui était loin d’être la vérité ! On change mon nom. Me voilà Mylène Nicole. Je n’aime pas du tout, mais je laisse faire, trop timide encore. J’ai vu le film pour la première fois il n’y a pas longtemps grâce à une charmante dame que je ne connais pas et qui, ayant lu une interview où je disais que je serais tellement contente de le visionner, l’a trouvé je ne sais où et me l’a envoyé. Je me suis vue revêtue d’une somptueuse robe longue en lamé or, la taille fine comme tout, chantant sur scène (en play-back bien sûr) accompagnée par le grand orchestre de Ted Heath (le Ray Ventura anglais). J’ai remarqué avec satisfaction que sur la cassette VHS , je suis, au générique, Mylène Demongeot. Et je me suis trouvée jolie.
I was so proud to get my first part as a star. The production asked me: “ You sing? You dance?” And with some nerve, I said : “But yes, of course”, though that was far from the truth! My name is changed. I am now Mylène Nicole. I didn’t like it at all, but I let them do, still to shy. I saw the movie for the first time not so long ago thanks to a charming lady who had read an interview in which I was saying that I would be so happy to see it, and who had found it I don’t know how and had sent it to me. I saw me with a sumptuous gold lamé dress, the waist so thin, singing on stage (in play-back of course) with the big band orchestra of Ted Heath (the English Ray Ventura). I have noticed with satisfaction that on the VHS video, I am on the credits as Mylène Demongeot. And I found myself pretty.
Date de sortie : 1956
Synopsis :
À Londres, les jeunes auteurs-compositeurs Ray Thompson et Ken Millar, en mal de succès, vivotent dans leur petit studio, harcelés par leur logeuse pour retards de loyer. Ils font la connaissance de la Française Georgie Dubois, 20 ans, leur voisine de l’immeuble d’en face, au moment où on vient saisir leur piano. Georgie, chanteuse débutante, passe une audition en interprétant une de leurs chansons, When You Came Along, et elle est engagée dans l’orchestre de Ted Heath qui doit assurer la prochaine Royal Variety Performance (en). Mais contrairement aux rêves des deux musiciens1, les royalties récoltées sont bien maigres… Ken Millar en veut davantage en provoquant l’événement : la musique dissonante sortie d’un vieux disque voilé, et oublié, lui donne l’idée de copier (à l’envers) cette musique sur bande magnétique et de la présenter à son éditeur Bert Fielding comme une « œuvre d’avant-garde » qu’il baptise City of Souls, composée par un certain « Rimsikoff ». La tortueuse partition, jouée jusqu’à l’épuisement par The London Concerto Orchestra au Royal Albert Hall, laisse le public silencieux et dubitatif, mais, applaudi avec ferveur par le snobinard critique musical Mervyn Wade, le concert est finalement ovationné. Tous les professionnels veulent alors rencontrer le génial Rimsikoff tandis que Georgie, qui a incidemment découvert le pot aux roses, va s’employer à arranger les affaires de ses deux copains avec l’aide de Ted Heath…