Quand vient l’amour
Un film de Maurice Cloche
avec Evelyne Kerr, Régine Lovi, Véra Talchi, Suzet Maïs…
Souvenir de voyages, et quels voyages ! Nous sommes montés à bord d’un bateau à Dubrovnik, et tout le film s’est passé à bord. Nous naviguions d’ile en ile. C’était magnifique, les petits ports, les pêcheurs, un café où un homme jouait de la harpe. Nous étions une bande de jeunes actrices. Chacune d’elle voulait séduire le jeune premier rôle, mais il était amoureux de moi. Il voulait m’épouser et m’emmener vivre à Ljubjana ! Il était vraiment fou de moi je crois. Mais moi, je n’avais d’yeux que pour un jeune anglais blond, assistant de production, qui avait fini par m’emmener dans sa cabine ou nous avions bu pas mal de « slivovic ». Le jour d’après, toutes mes partenaires furent très jalouses. J’allais payer très durement cette seule nuit ! Merci à l’éducation maternelle de l’époque.
Memory of travel and what a memory. We had been taken on board at Dubrovnik (Yougoslavia) and all the movie was shooting on a boat. We were sailing island from island. It was so beautiful, the little ports, the fishermen, small café with a man who plays the harp. We were a group of young actresses. Every girl wanted to seduce the young first player, but he was in love with me. He wanted me to marry him and that I went to live in Ljubljana! He was real crazy, I thought. But I was looking at a young English blond assistant producer that took me in his cabin one night when we drunk both a lot of “slivovic”. The day after, my feminine partners were so jealous. I would pay very hardly this only night! Thanks to the motherhood education of that time.
Date de sortie : 10/05/1957
Synopsis :
Rentrée périlleuse et nocturne au » Foyer de la Jeune Fille « , école de formation à la vie, pour ces filles qui sont » nées de travers « , selon la formule amère et éloquente de Jenny, l’enfant terrible de la maison. L’Etablissement est bien organisé, bien astiqué, confortable, mais à l’âge de l’amour on y manque d’air, Zizi, entraînée par Jenny, a sauté le mur en quête de l’autographe du beau ténébreux-vedette qui cristallise tant d’aspirations étouffées, et qui leur donnera prestige auprès des autres.